Coup de coeur S-F - Les robots I (Isaac Asimov, 1950, science-fiction)

Le film, avec Will Smith.

C'est sous les conseils de mon gourou Matthieu D. et de l'impulsion indirecte d'Olivier F.. que l'idée de commencer ce livre me vint. Tout d'abord il est bon de préciser que ce bouquin est le premier lu sur mon livre électronique (le mien est un Fnacbook) , et que le confort de lecture m'a plu énormément. Mais la n'est point le sujet. Cet ouvrage, écrit en 1950 par un des fleurons de la Science-fiction d'après guerre (avec P.K Dick) est un pur petit chef-d’œuvre dans son genre. En effet, l'auteur nous peint une splendide anticipation du XXIe siècle sous l'égide des robots et de la grande découverte de la fin du XXe, à savoir le cerveau positronique. Le monde des robots est dirigé par les trois lois de la robotiques; qui permettent la bonne coexistence des hommes et des robots.Comment les robots peuvent ils aider l'humanité ? Comment leur rôle peut-il avoir un impact sur le futur de l'homme ? Tout ceci est possible grâce aux trois lois de la robotiques. Mettez un robot à la tête d'un pays et il fera tout pour son bien-être en fonction de la première loi (Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger. ) Le robot est incorruptible car la seconde l'en empêche (Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi) Et enfin, tout ceci est équilibré par la dernière loi (Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.)Vous avez la un monde parfait. Parmi les différentes parties de ce livre, agencées comme des nouvelles mais se rejoignant, on découvre  aussi les différentes sortes de robots, mécanismes, affinités et concurrence   vu par l'héroïne, Susan Calvin et un journaliste, car le livre n'est qu'une longue interview de bout en bout. Si je l'avais lu à sa sortie , j'y aurai cru. Mais tout cela reste très réaliste. Bonne lecture !
Extrait : 

Ce qui compte réellement, c'est ce qu'il est advenu des populations vivant sur la Terre au cours des cinquante dernières années. A ma naissance, jeune homme, la dernière guerre mondiale venait de prendre fin. C'était un point bas dans la courbe de l'Histoire... mais il sonnait le glas du nationalisme. la Terre était trop exiguë pour permettre la coexistence de nations, et elles commencèrent à se grouper par régions. Cela prit un certain temps. A ma naissance, les États-Unis d'Amérique étaient encore une nation, et pas seulement une partie de la Région Nord. [...] le passage des nations aux régions, qui a stabilisé notre économie et réalisé ce que l'on pourrait considérer comme l'Age d'or, si l'on compare au siècle précédent, a également été l’œuvre de nos robots.

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